Déséquilibre économique sociaux dans les pays développés
I. Les déséquilibres
économiques
Un déséquilibre est un écart entre l’offre et la demande. C’est le contraire d’une situation d’équilibre ou l’offre et la
demande sur le marché s’égalise a un prix d’équilibre qui satisfait les acheteurs et les vendeurs.
Sur le marché des biens et des services un déséquilibre entre l’offre et la demande entraine une variation des prix.
L’augmentation durable et générale des prix est qualifiée d’inflation.
Sur le marché du travail un écart entre l’offre et la demande de travail conduit au chômage.
Sur les marchés internationaux un écart important et prolongé entre les importations et les exportations entraine un
déséquilibre extérieur.
Ces déséquilibres montrent qui les ajustements naturels ou décidés par les pouvoirs publics qui permettraient le retour à
l’équilibre ne fonctionnent pas parfaitement.
Se sont des déséquilibres structurels liés notamment à la complexité croissante de l’économie (mondialisation, pays qui ne
se développe pas à la même vitesse, l’évolution technologique, la diversification des produits…)
A. L’inflation et la désinflation
1.
L’inflation
L’inflation est une hausse générale et durable des prix.
C’est l’INSEE en France qui mesure l’inflation avec l’IPC (Indice des Prix à la Consommation) calculé sur 303 postes
(produits)
Les causes de l’inflation sont diverses :
- L’inflation par les coûts, lorsque les coûts de production augmente plus vite que la productivité (énergie, salaire, prix
des importations) se qui incite les entreprises à augmenter le prix de vente.
- L’inflation par la demande, c’est lorsque la demande est supérieur à l’offre.
- L’inflation monétaire c’est lorsqu’il y a de trop de monnaie en circulation dans le pays.
- Les autres causes de l’inflation, les ententes entre les concurrents, les monopoles, les oligopoles, trop grande pression
des syndicats, augmentation des prélèvements.
Les conséquences de l’inflation peuvent être négatives ou positive.
Négative car l’inflation entraine la baisse des revenue fixe et donc du pouvoir d’achat. Pour les entreprises cela entraine
une baisse de compétitivité sur la scène internationale.
Positive car le poids du remboursement des crédits est moins lourd à supporter en période d’inflation. Si cette inflation
s’accompagne d’une hausse des salaires correspondante.
Aujourd’hui l’inflation est combative.
Pour lutter contre l’inflation l’état peut décider :
- d’augmenter les impôts,
- les taux d’intérêts,
- diminuer les dépenses de l’état,
- bloquer les salaires des fonctionnaires,
- pas de coût de pousse au smic,
- bloquer certain prix (avant l’essence et le gaz)
2. La désinflation
La désinflation
est un ralentissement de la hausse générale et durable des prix.
Elle ne doit pas être confondue avec la déflation qui est la baisse
générale et durable des prix.
B. L’endettement public
La dette public est l’ensemble des dettes de l’état résultant des emprunts que celui-ci a émit ou garantit.
Le problème posé par l’endettement public est la lourde charge que représentent le remboursement et le paiement des
intérêts.
Aujourd’hui le remboursement de la dette représente plus de 14% des dépenses (l’éducation est autour de 20% des dépenses de
l’état)
Aujourd’hui la dette française représente 68% du PIB et avec la crise elle devrait être de 83% fin 2010. de se fait on ne
respecte pas un des engagements du traité de Maastritch qui impose que la dette s’un pays ne dépasse pas 60% du PIB, fin 2010 la dette sera d’environ 20 000 € par habitant.
Les causes de se déficite sont :
- Le ralentissement de la croissance et la crise économique qui conduise a une augmentation des dépenses publiques.
- Augmentation des dépenses de santé.
- Augmentation des dépenses pour la retraite.
- Augmentation du chômage
II. les déséquilibres
sociaux
A. Le chômage
C’est dans les années 60 que le chômage apparaît.
1961 360 milles chômeurs
1973 560 milles chômeurs
1999 3 millions de chômeurs
La tendance depuis Février 2005 était la baisse mais aujourd’hui avec la crise le taux de chômage repart soit une
augmentation de 25,8%
1. La mesure du chômage
Le premier problème par le chômage est celui de sa mesure. Pole Emploi ne retient que les demandeurs d’un emploi durable à
temps complet et qui n’ont pas d’emploi (c’est les demandeurs d’emploi de la catégorie 1). Cette définition écarte donc tous ceux qui ne travaillent qu’une période de temps limité ou a temps
partiel, tous ceux qui sont en stage ou en formation. De plus tous les chômeurs de plus de 55 ans sont dispensés de l’obligation de s’inscrire à Pole Emploi pour recevoir leurs
allocations.
Ces chômeurs non recensés sont d’environ 800 mille = chômeurs invisible
Pole Emploi procédé à la radiation des chômeurs qui ne se sont pas rendu a une convocation ou qui refuse des offres
raisonnables.
Les calcules de Pole Emploi ne sont qu’une approximation grossière de la situation.
2. La diversité du chômage et des chômeurs
Il existe différent type de chômage :
- Le chômage frictionnel qui résulte de l’inadéquation entre l’offre et la demande de travail.
- Le chômage naturel qui existe des que le nombre de jeune qui rentre sur le marché du travail est supérieur aux départ en
retraite.
- Le chômage structurel qui est la conséquence des mutations technologique et des évolutions importantes de l’activité
économique.
Les chômeurs sont principalement des femmes : 53% d’entre elles sont aux chômages alors qu’elle représente 45% de la
population active. Les chômeurs se recrute surtout parmi les précaires c'est-à-dire se qui vivent de mission d’intérim ou de CDD ou de stage.
On trouve également des chômeurs parmi les émigrés et les moins de 25 ans
3. Les causes du chômage
a. Les analyses théoriques
Elles correspondent pour l’essentiel aux trois grands courants économiques : le courant libéral, le courant Keynésien,
le courant Marxiste.
* l’analyse libérale
Pour les libéraux le chômage provient d’intervention diverse qui empêche le bon fonctionnement du marché. Ainsi les
syndicats et l’état on imposé un salaire de niveau excessif qui rend certain travaux non rentable, ce qui conduit les entreprises à se délocaliser, à
licencier, à remplacer les hommes par des machines.
Si on avait librement laissé jouer le marché les prétentions salariales des chômeurs aurait baissé rendant leurs embauches
rentables.
De plus l’augmentation de l’allocation chômage et des revenus de transfère pourrait rendre moins pénible le fait d’être au
chômage et cela permet de se monter plus exigent sur les emplois proposer (Dou l’inadéquation de l’offre et de la demande)
* L’analyse Keynésienne
Le chômage est du a une demande globale insuffisante. Chaque entreprise réduit ces coûts de production se qui réduit la
consommation, il faut donc que l’état injecte des revenu supplémentaire dans l’économie pour stimuler la demande et créer des emplois.
* L’analyse Marxiste
C’est la recherche du plus grand profit qui crée du chômage. Il existe donc une contradiction dans le système capitaliste en
recherchant un profit toujours plus grand et en réduisant au maximum les salaires, les entrepreneurs croient leurs débouchés se réduire.
b. les explications pragmatiques
* La croissance de la population active.
De 1975 à 2005 les départ en retraite était peut nombreux tandis que les jeunes arrivais en masse sur le marché du travail.
De plus lors de cette décennie 70, les femmes et les immigrés sont arrivés en masse sur le marché. (150 mille emploi à créer pour avoir un chômage à zéro par ans). Le résultat de ce
phénomène : une croissance importante de la population active, alors qu’en parallèle la crise amplifiait la destruction d’emploi. Depuis 2005, un retournement c’est produit, la population
active diminue et elle devrait continuer à baisser jusqu’en 2014-2015.
* La mobilité de l’emploi
Dans certain secteur les emplois existe (BTP-Restauration) la main d’œuvre répugne à les occuper.
* Les autres causes internes
- Innovation technologique (automatisation, informatisation, robotisation)
- Lourdeur institutionnelle (poids des charges sociales)
- Facteurs psychologique et sociologique (difficulté à se former à de nouveaux métiers, peur de déménager)
* Les causes externes
La mondialisation (la concurrence internationale, l’interdépendance entre les entreprises, la délocalisation)
Le chômage est un phénomène inégalitaire, le taux de chômage augmente au fur et à mesure qu’on descend dans la hiérarchie
sociale : les populations qui appartiennent aux professions ouvrière et employé sont les plus vulnérable, le taux de chômage des femmes est supérieur aux hommes, les jeunes de moins de 25
ans sont les plus touché. Le niveau de qualification est une bonne arme contre le chômage.
Au total les principaux critères de discrimination sont l’âge, le sexe, la nationalité, la religion, la
qualification.
B. Les inégalités sociales et leurs conséquences.
Dans les pays industrialisés, les inégalités sociale se développe et les risques d’une société dual apparaissent avec d’un
coté ceux qui sont bien intégré à l’économie de marché et de l’autre les exclues de la croissance, dont les conditions de vie se dégrade.
1. La marginalisation et l’exclusion.
L’accès à l’emploi et au système de formation constitue les raisons principales d’inégalité en France.
Lorsque el chômage diminue, se sont les chômeurs les plus armés et les mieux formés qui profitent de la reprise et non ceux
qui sont en difficulté ; ce sont aussi les jeune issues des milieux favorisé qui profite le mieux du système de formation. Les inégalités sociales on tendance à se reproduire de génération
en génération.
2. La crise de la protection sociale
Les cotisations pays par les actifs diminues ou stagnes parallèlement le nombre de bénéficières de prestation (chômeurs,
personnes âgées) et la demande de soin augmente. Le déficit de caisses gérées par les organismes sociaux augmente. Le système actuel de financement des retraites ne pourra plus faire face aux
besoins dans les prochaines années d’autant plus que le nombre d’actifs pour un retraité diminue (3 actifs pour un retraité en 70 et aujourd’hui 2.2 actifs pour un retraité et en 2050 1.4 actifs
pour un retraité.
Dans la majorité des pays européen des réforme sont envisagés ou misent en place, elles ont pour objectif l’encadrement plus
étroit des prestations.